• Les algériens et la nationalité Française

    les algériens et la nationalité Française

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    Conseil pratique publié le 23/12/2010 à 17:53, Auteur : droit des étrangers

    Les Algériens et la nationalité Française Critère du statut personnel :   De manière générale, le législateur a fait une distinction entre les Français de statut civil de droit commun, qui ont conservé la nationalité française de plein droit après l'indépendance de l'Algérie, et les per
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    Les Algériens et la nationalité Française

    Critère du statut personnel :

    De manière générale, le législateur a fait une distinction entre les Français de statut civil de droit commun, qui ont conservé la nationalité française de plein droit après l'indépendance de l'Algérie, et les personnes de statut civil de droit local qui, si elles voulaient conserver la nationalité française, devaient effectuer une démarche (souscrire une déclaration de reconnaissance de la nationalité française). Ce sont essentiellement deux textes qui ont réglé ces situations jusqu'à l'application du régime général du code de la nationalité aux Algériens, à compter de la rédaction issue de la loi du 9 janvier 1973.

    Senatus-consulte du 14 juillet 1865 

    Ce texte indique dans son article 1er que « l'indigène musulman est Français, néanmoins il continuera à être régi par la loi musulmane ». Toutefois, ces personnes pouvaient accéder à la qualité de citoyen français par décret (très rarement accordé).

    Pour démontrer la nationalité française, il faut établir une chaîne de filiation ininterrompue avec « l'admis » à la nationalité française.

    Loi du 4 février 1919 (JO, 6 février)

    Cette loi permettait aux « indigènes d'Algérie » d'accéder à la qualité de citoyen français, c'est-à-dire à la nationalité française pleine et entière, sous certaines conditions, précisées aux articles 2 et 3 (être âgé de vingt-cinq ans, être monogame ou célibataire, non condamné, et avoir servi dans les armées de terre ou de mer, ou savoir lire et écrire le français, ou être propriétaire d'un bien rural ou d'un immeuble urbain, ou investi d'un mandat électif, ou titulaire d'une décoration française, etc.).

     

    L'intéressé devait effectuer une démarche de réclamation de la nationalité française auprès du juge de paix. Les personnes qui n'effectuaient pas cette démarche étaient déclarées « non citoyens français » (appellation qui deviendra : statut civil de droit local).

     

    Il existe néanmoins une difficulté aujourd'hui : l'archivage des jugements rendus sous l'empire de cette loi est complexe, la plupart de ces documents étant restés en Algérie, contrairement aux décrets pris sous l'empire du senatus-consulte de 1875, publiés au Journal officiel.

     

    Loi du 17 février 1942 (JO, 19 février.) Cette loi est restée applicable jusqu'à l'indépendance. Elle fixait les conditions d'application de la législation sur la nationalité en Algérie, fixant notamment les règles d'une nationalité française où les Français de statut musulman ne jouissaient pas des droits de citoyen, et leur appliquant le statut personnel politique et civil « indigène musulman ».

     

    Ordonnance du 7 mars 1944 (JO, 18 mars) Ce texte appliquait les droits et obligations liés à la nationalité française aux Français musulmans et non musulmans d'Algérie. Mais les Français musulmans devaient effectuer une démarche de déclaration indiquant leur volonté d'être placés sous l'empire intégral de la loi française, faute de quoi le statut prévu par la loi du 17 février 1942 leur restait applicable. Ces personnes seront en conséquence régies par le statut civil de droit local, et perdront la nationalité française au moment de l'accession de l'Algérie à l'indépendance, faute d'avoir effectué la déclaration prévue portant acceptation d'être placé sous l'empire intégral de la loi française

    L’enfant d’un parent lui même né en France : application aux enfants d’Algériens

    1.  Les enfants d’Algériens nés avant le 1er janvier 1963 ont suivi le sort de leurs parents, et cela même s’ils sont nées sur le territoire métropolitain. Ils sont restés français si leurs parents ont fait une déclaration de reconnaissance de la nationalité française, soit , et c’est le cas le plus fréquent, devenus algériens en l’absence de cette déclaration.

    2. Les enfants d’Algériens nés en France après le 1er janvier 1963 sont français d’origine, comme étant nés en France de parents nés en Algérie, alors territoire français. Cette règle ne s’applique pas si les parents sont nés après le 3 juillet 1962, date de l’accès à l’indépendance.

    Foire aux questions
    Bonjour,

    Le SCEC Nantes a été créé selon le site de ce dernier par décret exclusivement pour la gestion des registres d’état civil ( Naissance, mariage, divorce, etc...) des français à l'étranger et que les actes de ce service ne peuvent être délivrés qu’à des Français ...

    Pour mon cas, je reçois à chaque demande une copie de l'extrait intégral de mon acte de naissance du " SCEC " à Nantes sans le moindre problème parce que je suis dans un territoire anciennement sous souveraineté française une année avant son indépendance " Il s'agit de la Tunisie ".

    Une question :
    Est ce que l'extrait intégral de mon acte de naissance avec mention que mes parents sont français constitue une preuve de nationalité française ?
    Merci
     
    belkacem07 [Membre], le 27/01/2011 à 20:32
    Bonjour Monsieur,

    La mention sur votre acte de naissance que vos parents sont français constitue une preuve de nationalité française.

    Le SCEC est le  Service Central Etat Civil (Ministère des Affaires Etrangères

    Service Central Etat Civil SCEC (Ministère des Affaires Etrangères) Service Immigration

    11 Rue de la Maison Blanche, 44100, Nantes

    02 51 77 30 25

     

     

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  • Commentaires

    1
    Boughouaouabdelkader
    Samedi 26 Août 2017 à 00:03
    Vous prie de bien vouloir me faire une recherche sur l.Acte de naissance de mon père Ancien combattant à l'armée française à participer à la guerre 39 / 45 NOMMÉ Boughouaou Abdallah né le 11 09 / 1915 à tababort Béjaia ex Bougie sous le n d'état civil 712 fils de Messaoud et de Boughouaou Fatima
    2
    Nasrallah ghawtia
    Mardi 13 Février 2018 à 01:44
    Je vous prie de bien vouloir me faire une recherche sur le décret de mon père nesrallah bachir né 1917 encien combattant à l'armée française à participer à la guerre de l'Indochine et qui a été capture le 15juin 1940il être sergent à fait 4 année de prison libérer le 24/8/1944s'il vous plaît j'attends votre réponse de me dire s'il à bénéficier au droit commun et merci
    3
    Dimanche 18 Octobre 2020 à 13:49

    Boudeguig Menouba.

    Je vous prie de bien vouloir me faire une recherche sur le décret de mon pére BOUDEGUIG SAID  Né a CONDI SMENDOU CONSTANTINE ALGERIE  Fils de Mohammed et de Drifa Bouzrara ancien combattant  a larme francaise a participé a la guerre de 39/45.

    S il vous plait j attends votre réponse de me dire s il a bénéficier au droit commun et merci .

    Repondre s.vp

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